samedi 25 septembre 2010

Cinq jours de régime végétarien pour détoxiquer l’organisme


Des chercheurs ont constaté que cinq jours de régime végétarien permettent de réduire considérablement le taux d'antibiotiques et de produits chimiques toxiques dans le corps humain.

Ces scientifiques ont recruté 25 personnes pour séjourner dans un temple bouddhiste pendant cinq jours, et vivre comme les moines qui y résident. Ce mode de vie inclus l’adhésion à un régime strictement sans chair animale. Les chercheurs n'ont pas précisé si des produits laitiers [*] étaient inclus ou non dans le régime. Les participants ont aussi été interrogés sur leur régime avant le début de l'étude.

Les chercheurs ont recueilli des échantillons d’urine de tous les participants 48 heures avant et immédiatement après les cinq jours de séjour dans le temple. Les chercheurs ont vérifié dans ces échantillons les antibiotiques et leurs métabolites, ainsi que six produits chimiques produits dans le corps par la décomposition des phtalates.

Les phtalates sont des substances chimiques industrielles utilisées dans la fabrication des pesticides et des plastiques souples. On a démontré que, chez les vertébrés, ils interférent avec les systèmes hormonaux, le système nerveux et d'autres fonctions organiques, et qu’ils produisent des défauts de reproduction. Comme il est difficile de détecter les phtalates dans l'urine, les chercheurs ont dû à la place vérifier ses métabolites.

Tous les six métabolites des phtalates ont été détectés chez chaque participant avant et après l'étude, mais le taux de cinq métabolites a considérablement diminué au cours de l'étude. Les résultats suggèrent que l'alimentation est l'une des nombreuses sources de contamination de l’homme par les phtalates. Toujours est-il, les chercheurs ont constaté que les participants qui consommaient davantage de bœuf, de porc et de produits laitiers avant l'étude, l’ont entamée avec un taux de phtalates plus élevé que ceux qui consommaient moins de ces aliments.

Au début de l'étude, des taux d'antibiotiques ont été trouvés chez quasiment tous les participants ; à la fin, les niveaux de tous ces médicaments avaient chuté drastiquement. L'ampleur de la baisse suggère que l'alimentation est la principale source d’exposition de l'homme aux antibiotiques.

Le bétail élevé à la fois pour la viande et les produits laitiers est régulièrement traité avec de fortes doses d'antibiotiques afin de favoriser une croissance rapide.


Traduction copyleft de Pétrus Lombard


* Notes du traducteur : Il est peu probable que des moines bouddhistes consomment des produits laitiers. À part peut-être du beurre de yacks, s’ils sont dans un monastère de montagne ?

Au sujet des « bienfaits » des produits laitiers, fromages, yaourt, lait, il faut savoir que certaines études de l’INSERM ont montré qu’ils ne sont pas du tout adaptés à l’alimentation humaine. Non seulement, contrairement à ce que raconte leur publicité, le calcium qu’ils contiennent n’est pas assimilable par l’organisme humain, mais, en plus, ils sont à l’origine d’une foule de dégradations lentes, certainement à cause de leurs graisses saturées. Il faut lire, par exemple, « Lait, mensonges et propagande » de Thierry Souccar pour comprendre l’étendue de la tromperie.

Il se pourrait, mais ce n’est pas sûr, que le problème avec les produits laitiers soit récent. Des éleveurs de Normandie affirment que le lait des vaches qui ne broutent que de l’herbe contient des omégas 3. Mais peut-être que le lait de vache nourrie idéalement n’est pas adapté à l’homme ? Peut-être que ce problème est apparu parce que le bétail est nourri de manière inadaptée ou avec des produits avariés ? Peut-être est-il en plus aggravé par les trafics pour faire du fric avec le lait ?

Sur la qualité du lait, par exemple, qui peut dire ce que contient exactement celui qui est vendu dans le circuit commercial ? Le vrai lait avait autrefois une épaisse couche de crème flottant à la surface. Aujourd’hui, même si vous achetez du lait dit « bio entier, » vous ne voyez jamais cette couche de crème. Où est-elle passée ? Par ailleurs, il est admis publiquement que le lait qui sert à alimenter au biberon les vaux en batteries est recomposé. Sa crème a été prélevée pour être vendue à part, et est remplacée par un produit d’équarrissage qui ne vaut rien, du suif, qui est ensuite homogénéisé avec le lait écrémé pour recréer du lait entier. Comme le lait entier ou non que l’on trouve aujourd’hui pour la consommation humaine est toujours homogénéisé, cela amène tout naturellement la question : Contient-il lui aussi du suif à la place du beurre ?

Même avec le lait intégral servant à fabriquer certains fromages, il faut se rappeler les problèmes qui ont surgi il y quelques années (il y a peut-être 15 à 20 ans) dans les pays producteurs de fromages renommés. Des fromages, comme le gruyère suisse, ont commencé à cette époque à présenter des fissures à l’aspect inquiétant, extrêmement découpées et malodorantes, avec un goût désagréable prononcé. Les Suisses ont découvert la nature du problème : Les vaches laitières, comme le reste du bétail partout en Europe et en Zunie, étaient nourries avec de l’ensilage (du maïs broyé stocké en silos) et des résidus (tourteaux) de soja contaminés par des aflatoxines, des toxines de moisissures. Ces toxines passaient ensuite dans le lait et dégradaient le fromage. Les autorités suisses ont décrété la destruction de tous les fromages contaminés et le retour à une alimentation du bétail plus naturelle en Suisse.

Ce problème d’aflatoxines existe toujours puisqu’on peut souvent voir des fromages avec ces fissures caractéristiques sur les rayons des fromagers. Mais, si cela se voit sur les fromages durs, c’est par contre invisible dans les produits laitiers mous ou liquides tels que le camembert, les yaourts ou le lait.

Enfin, comme j’avais évoqué le fait que le régime végétalien permet à l’organisme de se guérir de pratiquement tout sans expliquer pourquoi j’affirmais cela, voici ma propre expérience, anecdotique, du régime végétalien et des produits laitiers.

Au printemps 1990 je me suis converti aux principes de l’hygiénisme exposés par le Dr Herbert Shelton et Albert Mosséri. Incité en cela par les histoires de vaches folles, du jour au lendemain je me suis nourri exclusivement de fruits et de toutes sortes de noix et graines oléagineuses.

Les résultats notables furent une perte de poids importante, un ressenti très agréable du corps, la disparition des odeurs corporelles désagréables (sueur), une santé parfaite... et, chose étrange, les moustiques ne me piquent plus et les abeilles, guêpes, et même frelons, me tolèrent de très près sans montrer d’agressivité ou de peur.

J’ai rajouté plus tard des légumes cuits à la vapeur basse pression à mon régime ainsi que des compléments en chlorure de magnésium, vitamines C et complexe B. Comme je suis habitué à ne faire qu’un seul repas par jour depuis des lustres, mon entourage s’étonnait beaucoup que je puisse vivre normalement ainsi, uniquement de végétaux, et être capable de marcher 50 kilomètres.

J’ai conservé ce régime jusqu’à il y a environ 4 ans, quand j’ai commencé à consommer des fromages, surtout de chèvres et de brebis, parfois de vaches. Insensiblement, je me suis mis à souffrir du genou et de la hanche de la jambe gauche, qui avait été abîmée par un accident il y a plus de quarante ans. À partir de l’été 2009, il m’était difficile certains jours de marcher sans boiter. Au printemps 2010 je marchais très difficilement et une sciatique a envahi ma jambe gauche. Même la nuit, ma jambe gauche me faisait souffrir. J’ai constaté alors qu’il y avait une plaque d’eczéma sur la face interne de mon genou gauche. Ce fait a été le déclencheur de la prise de conscience qu’il me fallait arrêter de manger du fromage. Ce que j’ai fait immédiatement. En moins d’une semaine les douleurs ont disparu et ma capacité à marcher, redevenue presque normale aujourd’hui, est en constante amélioration...

A propos de la sciatique évoquée ci-dessus, je rajouterai un fait étrange, qui touche certainement aux circuits énergétiques naturels. Plus ou moins consciemment, il arrive que l’on fasse de temps en temps, du moins moi, une grande respiration. Ces inspirations profondes involontaires provoquaient une intensification de la douleur, ressentie comme si elle se propageait en descendant le circuit nerveux de la jambe. Ce qui est notable, c’est que les inspirations profondes volontaires, que je faisais pour vérifier le phénomène, ne provoquaient aucun effet.

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